La conscience de l'environnement :


Au Guatemala il n'y a rien de fait pour le traitement des déchets, les rues, routes, campagnes, même les rivières et cascades sont jonchées de plastiques. Le pire étant les ruisseaux qui traversent les villes. Tout est sur-emballé, même en voulant faire attention à notre consommation de plastiques ce n'est pas possible, les sacs plastiques noirs sont distribués en quantité, et les gens jettent leurs détritus dans la rue (comme en france il y a 30/40 ans) . De toute façon on ne trouve pas de poubelles. Il y a quand même des pancartes près des lacs où certaines rivières : "no tirar basura" (ne pas jeter les poubelles)! Ça n'est pas une évidence ici. Et en même tant, à part dans quelques parcs protégés (dont l'entrée est toujours payante, d'un côté ça limite les déchets, de l'autre c'est un moyen de soutirer un peu d'argent aux touristes qui iront quand même et paieront l'entrée, et financent donc l'installation et le ramassage de La poubelle !? ), on ne trouve pas de poubelles, on ne sait pas quoi faire de nos déchets. Il n'y a pas de moyens pour ça. Nous avons suivi (en bus) une fois un camion poubelle sur une route de montagne, c'était un camion benne qui débordait, pas de bâche, les plastiques volaient derrière lui, ça expliquait presque pourquoi il y a tant de déchets même sur les routes de montagne. Alors on se dit que même quand on ne jette bien que dans les poubelles, ça se retrouve quand même dans la nature.

À la cascade, nous avons commencé à ramasser les quelques bouteilles plastiques sur les rives, puis nous sommes tombés sur "la décharge", chariée par l'eau lors de plus fort débit et bloquée par les branchages. Le ramassage est alors mission impossible.

À l'arrière des hôtels, en pleine mangrove, la décharge de l'hôtel. Il y a quand-même un trou à part pour les verres, et dans l'hôtel une poubelle spéciale plastiques, peut-être ne vont-ils pas dans la décharge.

Au Bélize dès la frontière nous avons vu un camion poubelle comme les nôtres. Les rues sont quand même un peu plus propres. À Placencia, au bar d'un resto, une affiche pour l'environnement, contre les plastiques dans les océan, contre l'utilisation des pailles et devant... les cure-dents emballés (dans du plastique) à l'unité.

Au Bélize il y a aussi énormément d'énormes constructions commencées (toute la maçonnerie) et abandonnées, où la végétation commence à s'installer. Et des nouvelles qui se montent à côté.

Même à Tobacco caye, surnommée "coco plum", à 150 m de la 2 ème plus grande barrière de corail au monde, ce n'est pas niquel, il y a quelques déchets dans l'eau, autour de l'île, à quelques mètres du bord, qui seraient pourtant faciles à ramasser, l'île à l'air d'être agrandie petit à petit avec les restes de cocos et les "conques", ces gros coquillages que l'ont consomme beaucoup là-bas. Ça donne une impression, ce n'est peut-être pas le cas, d'extermination de l'espèce. Au centre de l'île des cabanes à l'abandon attendent que les éléments dispersent leurs restes dans l'océan. Dans l'ensemble rien n'est fait pour l'esthétique de l'île (à part le ratissage du sable et les coquillages autour des cocotiers). Pourtant vu ce qu'on paye ; trajet 30 mn en bateau non-inclus (qui sert à ravitailler) : 20$ us/pers /aller, autant pour le retour + logements : 80 $ us / pers/nuit + pension : 80 $ us /pers /jour, sorties : tour : 50$ us /pers + taxe pour être dans la réserve : 5 $ us /pers /jour, les fond devraient être utilisés pour valoriser ce patrimoine.


Tout ça c'est bien triste, et on se sent impuissant.